Recueil de textes et poèmes pour cérémonie

Recueil de textes et poèmes pour cérémonie

Sur cette page, découvrez un recueil de textes, poèmes et lectures pouvant être lus lors de la cérémonie en hommage à votre défunt(e)

Mesdames, Messieurs,

Ce recueil rassemble une sélection de textes, poèmes et lectures pouvant être lus lors de la cérémonie en hommage à votre défunt(e). Ces mots ont été choisis pour vous aider à exprimer vos émotions et à célébrer la vie de la personne disparue.

Une Inspiration pour un Adieu Unique

Les textes proposés ne sont pas exhaustifs :

  • Vous pouvez puiser dans d’autres œuvres littéraires ou poétiques.

  • Vous avez également la possibilité d’écrire un texte personnel, pour un hommage encore plus intime.


Un Soutien dans Votre Choix

Les Pompes Funèbres du Val de Lys sont à vos côtés pour vous guider dans la sélection ou la création d’un message poignant. N’hésitez pas à nous consulter pour des conseils adaptés à vos souhaits.

Nous vous souhaitons une lecture apaisante, et restons à votre disposition pour vous accompagner dans ces moments difficiles.

Avec nos sincères condoléances,
L’équipe des Pompes Funèbres du Val de Lys


SOMMAIRE

  • Une fenêtre ouverte – Paul Eluard 

  • Quand je ne serai plus là – Poème Amérindien 

  • Pourquoi tu ne tenais plus debout ? 

  • On se souvient de toi 

  • Nous n’avons jamais su 

  • La mort n’est rien – Henry Scott Holland 

  • Je ne vous quitte pas 

  • L’arbre et la graine – Benoît Marchon 

  • Hier, Aujourd’hui, Demain – Claudel Scouarnec 

  • Des millions de paillettes 

  • C’est bien naturel 

  • A mon père 

  • Comme un arbre 

  • La légende de la graine éternelle

  • La mort d’une mère 

  • A toi 

  • Le train de la vie - Jean d’Ormesson

  • Grand-père 

  • Les Étoiles – Antoine de Saint-Exupéry 

  • Être fidèle à ceux qui sont mort – Martin Gray

  • Maman 

  • Mamie 

  • Hélas mon frère – Y.L Gordon 

  • J’ai tout perdu – Marceline Debordes-Valmore 

  • Les récifs de nos aveux – Pierre de Givenchy 

  • Il restera de toi – Simone Veil 

  • Tout sera bien 

  • Le temps qui passe

  • Poussière d’étoile 

  • Nature généreuse 

  • Des pas sur le sable – Ademar de Barros 

  • Pour un nouveau voyage - Benoît Marchon

  • Un voilier passe - William Blake


Une fenêtre ouverte

La mort n’est jamais complète,

Il y a toujours, puisque je le dis, 

Puisque je l’affirme, 

u bout du chagrin, 

Une fenêtre ouverte. 

Une fenêtre éclairée.

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, 

Faim à satisfaire, 

Un cœur généreux, 

Une main tendue, 

Une main ouverte,

Des yeux attentifs, 

Une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard


Quand je ne serai plus là

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi !

Laissez-moi partir, car j’ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi.

Soyez reconnaissants pour les belles années, 

Pendant lesquelles je vous ai donné tout mon amour.

Vous ne pouvez que deviner le bonheur que vous m’avez apporté. 

Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez démontré.

Maintenant il est temps pour moi de voyager seul. 

Pendant un court moment, vous pouvez avoir de la peine. 

La confiance vous apportera réconfort et consolation. 

Nous ne serons séparés que pour quelques temps. 

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

Je ne suis pas loin et la vie continue. 

Si vous en avez besoin, appelez-moi, et je viendrai.

Même si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai là. 

Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement 

La douceur de l’amour que j’apporterai.

Quand il sera temps pour vous de partir, 

Je serai là pour vous accueillir,

Absent de mon corps, mais présent avec ceux qui vous ont précédés.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je suis partout. 

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige, 

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, 

Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, 

Je suis l’étoile qui brille toute la nuit.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

Poème Amérindien


Pourquoi tu ne tenais plus debout ?

Dans une chambre blanche où régnait le silence, 

Le destin sonnait la malchance.

Pourtant la vie, tu l’aimais. 

Mais la maladie t’abattait, 

Le temps qui t’essoufflait, 

Petit à petit t’aspirait.

Trop dur était l’effort qu’on t’imposait 

Et le paradis te réclamait.

Pourtant ton exil avait déjà commencé, 

Et sans ton avis, il t’emmenait.

Ce …………………………………, tu nous quittais,

Nous ne pourrons pas l’oublier. 

Nous sommes tous condamnés à continuer.

Même si tu nous as quittés 

Tu es parti pour l’éternité,

Comment pourrons nous arrêter nos larmes de couler ?

Sur ces mots nos cœurs se serrent 

Et tout le monde s’y perd.

Même si nous ne te l’avons pas assez dit 

Nous voulons te le dire ici.

Même s’il est un peu tard 

Nous t’aimons du plus profond de nous.


On se souvient de toi

On se souvient de ces moments passés, 

Quand nous parlions sans même nous soucier.

On se souvient de ces instants 

Qui nous restent encore si présents.

Des jours heureux et des heures partagées 

Où nous aimions la vie autant que l’on peut aimer.

On se souvient de notre passé 

Car ta présence, elle, est restée

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans notre douleur et dans nos cris.

On se souvient de toi : 

De ta présence et de ta voix.

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans nos pensées, ton souvenir grandit.

On se souvient de t’avoir tant aimé 

Qu’à chaque instant on ne peut t’oublier.


Nous n’avons jamais su

Nous n’avons jamais su ce que tu pensais 

sur plein de choses pourtant essentielles.

Tu ne parlais jamais de Dieu, 

Mais tu allais à l’église de temps et temps

Pour dire adieu à tes amis quand ils mourraient, 

Pour partager la joie de ceux qui se mariaient, 

Pour accueillir les enfants de la famille

ou des amis quand on les baptisait

Et pour les entourer plus tard, 

Quand ils faisaient leur première communion.

Aujourd’hui, nous tes proches nous te disons adieu,

Nous espérons que silencieusement tu as rejoint ceux que tu aimais,

Ceux dont tu avais partagé le travail, les soucis, 

Ceux que tu avais aidés ou qui t’avaient rendu service.

Demain, nous aussi nous partirons sans avoir terminé notre travail,

Nous laisserons sans doute des choses à faire.

Nous abandonnerons nos travaux entrepris que d’autres à notre place poursuivront.

Mais ce jour là, nous espérons te retrouver, nous viendrons silencieusement

Nous asseoir auprès de toi dans la maison de Dieu.


La mort n’est rien

La mort n’est rien,

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous,

Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait, 

N’employez pas un ton différent,

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble, 

Priez, souriez, pensez à moi,

Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l’a toujours été 

Le fil n’est pas coupé,

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, 

simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, 

Juste de l’autre côté du chemin.

Henry Scott Holland


Je ne vous quitte pas

Si vous prenez la peine d’écouter dans le courant d’air de ces lieux, vous pourrez entendre le son de ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, là où je me trouve maintenant, je suis bien ».

Entouré de l’amour de ceux qui m’ont précédé, je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandé. Fini le tourment, fini ces soins tellement désobligeants pour ma fierté. Je me repose sans douleur, sans contrainte. Je n’ai pas de colère, je ne regrette rien.

Je vous quitte, mais je reste dans vos mémoires. Pensez à moi souvent, mais ne soyez pas attristés par mon absence. Je serai partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie.

Dans les villes, dans les forêts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, et je vous envelopperai de mes ailes pour vous réchauffer de mon amour et chasser tous vos tracas.


L’arbre et la graine

Quelqu’un meurt, 

et c’est comme des pas 

qui s’arrêtent…

Mais si c’était un départ 

pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, 

et c’est une porte 

qui claque…

Mais si c’était un passage 

s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un arbre 

qui tombe…

Mais si c’était une graine 

germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un silence 

qui hurle…

Mais s’il nous aidait à entendre 

la fragile musique de la vie ?

Benoît Marchon


Hier, Aujourd’hui, Demain

Hier, aujourd’hui, demain,

Nous avions ensemble fait tant de choses, 

Et voilà que maintenant tu nous quittes.

Nous avons mangé et bu avec Toi,

Avec Toi nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens, 

Avec Toi nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.

Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. 

Mais tout cela semble s’arrêter aujourd’hui,

Et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.

Nous voudrions nous souvenir de Toi,

Continuer de travailler à tout ce que tu attendais, 

A tout ce que tu espérais.

Comme un mur, la mort nous sépare de Toi, 

Comme le souffle du vent qui balaie les obstacles.

Notre amitié, notre affection et notre espérance 

S’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.

Sache que l’on ne t’oubliera jamais,

Tu resteras dans nos cœurs et dans nos pensées 

Pour toujours

Nous t’aimons.

Claudel Scouarnec


Des millions de paillettes

Cette nuit, un magnifique papillon est venu se poser sur ma fenêtre, il m’apportait un message pour vous, le voici :

Sur le quai j’attendais 

Sans vous le dire 

Un train…le mien,

Celui qu’on prend au petit matin 

Sans bagage et sans chagrin.

Dans le silence de la nuit

Pour ne pas vous inquiéter 

Je suis monté à pas feutrés 

Sans cris et sans me retourner…

Mais j’ai entendu vos mots: 

C’est trop loin, c’est trop haut… 

C’est pour rien, c’est trop tôt…

Alors je voulais vous dire: mon train part vers le calme et le repos.

Je voulais vous dire aussi

De ne rien oublier 

Ni mes éclats de voix 

Ni mes éclats de rire…

Pour être près de vous toujours 

J’ai réfléchi la nuit, le jour…

Et j’ai eu une idée 

Une idée colorée 

Une petite idée dorée…

J’ai éparpillé en cachette dans le cœur de ceux que j’aime des millions de paillettes…

Ainsi je serai là, à chaque peine, à chaque fête 

Et puis je voulais vous dire encore deux ou trois petits mots :

Merci de m’avoir tant aimé et surtout d’avoir su me le dire 

C’était le dernier mais le plus beau des cadeaux…


C’est bien naturel

Quand on pense à ton grand âge, c’est bien naturel que tu sois partie.

Nous nous y attendions : il y avait si longtemps que tu souffrais, Que tu t’affaiblissais

Et que tu nous disais : mon heure approche ».

Pourtant nous souffrons,

Car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge. 

On les aime, c’est tout.

Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimés

Certains sont partis déjà depuis bien longtemps.

Nous ne les connaissions pas mais tu nous en parlais. 

Maintenant tu les vois

Pour toi, le Christ, la Vierge Marie et tous les saints vont accourir Ils te prennent par la main pour te mener au Père.


A mon père

Mon père, dont j’aimais le sourire si doux, 

N’était pas le héros cité par la légende,

Ni le preux chevalier guerroyant sur la lande, 

Mais son honnêteté lui tenait lieu de tout.

C’était l’homme disert, sans fureur ni bagout, 

Celui qu’on respectait, dont l’estime était grande, 

Et qui, par sens moral, sans qu’on lui demande, 

Toujours de son labeur, prenait un soin jaloux.

Il vivait à l’écart de toute ternissure,

Et quand il la donnait, sa parole était sure, 

Car il était d’un temps dont le moule est brisé.

Et, lorsqu’il s’en alla, par la vie épuisé, 

Mon père nous laissa comme dernière image, 

L’indicible beauté qui baignait son visage.

Que sa mémoire messagère ne nous soit jamais passagère.


Comme un arbre

Comme un arbre, 

Nous te voulions invincible.

Dans la tourmente,

Tu nous tendais les bras, 

Comme pour nous protéger. 

Tu étais toujours si paisible.

Comme un arbre, 

Tu as tissé des liens si forts, 

Noué des attaches si solides.

Dans la nuit, tu nous donnais la main.

Dans le silence, 

Tu nous ouvrais ton cœur.

Aujourd’hui, les saisons te rappellent,

Et nos chemins se croisent 

Sans jamais se quitter.

Comme un arbre,

Arque bouté, de la terre jusqu’au ciel, 

Les souvenirs reviennent,

Racines de la vie.


La Légende de la Graine Éternelle

Dans le creux de la terre sombre et profonde,

Une graine repose, en attente féconde,

Silencieuse et patiente, elle attend son heure,

Pour éclore et offrir au monde toute sa douceur.

 

Selon la légende, cette graine est un trésor,

Qui donnera naissance à un arbre de rempart,

De cet arbre majestueux fleuriront les branches,

Portant fruits et promesses, en une danse franche.

 

Car chaque fruit engendré par cet arbre béni,

Portera en lui l'écho de la graine de vie,

Ainsi, de génération en génération,

L'arbre perpétuera sa noble mission.

 

[Nom du défunt] est la graine, humble et serein,

Les fruits sont ses enfants [Nom de ses enfants], joyaux divins,

Et les petits-enfants, [Nom de ses petits-enfants] à leur tour, porteront,

La flamme sacrée que [Nom du défunt] leur confie en don.

 

Ainsi va la vie, en un cycle éternel,

Où la graine devient l'arbre, en un acte solennel,

Chaque génération, un maillon dans la chaîne,

Perpétuant l'amour et la sagesse, sans peine.

 

Que cette légende nous rappelle avec éclat,

Que la vie continue, malgré le trépas,

Que nos êtres chers, tels des graines semées,

Donnent naissance à un futur de beauté.


La mort d’une mère

Je pars aujourd’hui pour la solitude du monde,

Orphelin de ma mère, 

Comme je l’étais déjà de mon père.

Je ne sens que mieux sa disparition à lui, maintenant que s’est consommée sa disparition à elle.

Je ne sens que mieux la vanité de mes bravades, et celles de mes illusions.

Je ne suis malheureusement pas un de ces esprits forts, 

Qui se glorifient de ne plus être des hommes,

Et je ne suis malheureusement pas un de ces esprits simples qui apaiseraient les mots des bonnes sœurs.

C’est pourtant vers cet apaisement que je me tourne, parce que j’en ai besoin, 

Et qu’il n’y en a pas d’autre.

J’éprouve le plus grand miracle de l’amour : celui de croire qu’au fond, je ne crois pas.

Je sais que rien ne me rendra ma mère, qu’elle est morte à jamais, qu’elle n’est pas en moi,

Que sa présence invisible n’est qu’un leurre, que sa protection ne sera pas plus réelle, que celle de mes dieux,

Mais je dois faire comme si je ne savais pas, pour avoir le courage de vivre.


A toi

La vie était belle, 

Hier et avant-hier.

Tu es partie bien loin, 

Si vite, sans prévenir.

Nous ne te verrons plus 

Que dans nos souvenirs.

Et un jour, là-haut, 

Nous irons te rejoindre.

Nous devrions chanter, 

Mais la souffrance est si atroce,

De ne plus t’avoir avec nous, 

Pour partager ta joie, 

Toujours débordante

Que nous allons pleurer, crier, 

Comme au jour de notre naissance.


Le train de la vie

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : 

notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, 

donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons 

et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui écoutera ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Jean d’Ormesson


Grand-père

Nous l’avons tellement aimé, 

Lui qui était si heureux de vivre 

Avec ceux qu’il aimait.

Lui qui était si heureux de laisser entrer le soleil 

Dans sa maison et dans son cœur.

Lui qui était si heureux des rencontres familiales

Lui qui était si plein de tendresse et de délicatesse, 

Accueille le, Dieu Miséricordieux, dans ton royaume 

Et ne nous laisse pas seuls, Seigneur,

Au fond de notre tristesse,

Aide nous à supporter le vide creusé parmi nous.

 

Toi qui aurais aimé, Grand-Père,

Voir grandir tes petits enfants,

Ils sont là, dans nos vies, dans nos cœurs, 

Comme le dernier cadeau que nous pouvons t’offrir

Plus tard, ils chanteront peut-être 

« Maintenant je m’en souviens,

c’était toi, Grand-Père, qui venait me prendre la main … »

en nous appuyant les uns sur les autres, 

en faisant confiance à la vie, 

nous continuerons à t’aimer,

toi que nous pleurons,

et, nous te garderons présent parmi nous.


Les Étoiles

Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes, 

Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides, 

Pour d’autres, elles ne sont rien que de petites lumières, 

Pour d’autres qui sont savants, elles sont des problèmes. 

Pour mon businessman, elles étaient de l’or.

Mais toutes ces étoiles-là se taisent.

Toi, tu auras des étoiles, comme personne n’en a, 

Et quand,

Tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai l’une d’elles, Alors ce sera toi comme si riaient toutes les étoiles.

Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Antoine de Saint-Exupéry


Être fidèle à ceux qui sont mort

Etre fidèle à ceux qui sont morts,

Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur 

Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond

Comme ils l’auraient fait eux-mêmes 

Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.

Etre fidèle à ceux qui sont morts, 

C’est vivre comme ils auraient vécu

Et les faire vivre avec nous 

Et transmettre leur visage, leur voix 

Leur message, aux autres

A un fils, à un frère ou à des inconnus 

Aux autres, quels qu’ils soient.

Et la vie tronquée des disparus, 

Alors germera sans fin.

Martin Gray


Maman

C’est le mot le plus beau, le premier prononcé, 

C’est par lui que l’amour commence et remercie,

Chaque enfant le redit sans jamais se lasser. 

A l’âge où la parole hésite et balbutie,

Ce mot irremplaçable autant qu’inépuisé, 

A gardé sa jeunesse avec sa poésie.

Il a en ce présent, comme il eut au passé, 

Le miraculeux pouvoir en cette vie.

Il est le souvenir d’un être vénéré, 

Religieux du cœur, comme un culte sacré.

Ce mot magique fait deux heureux sans nul doute, 

Celui qui le prononce et celui qui l’écoute.

Simple, presque effacé, ce petit mot d’enfant 

Est plus grand que le verbe,

Et son nom c’est « MAMAN »


Mamie

Si j’écris tant de poèmes, 

C’est pour soulager mon cœur,

Il y a en moi, tant de douleur, 

De ne pouvoir te dire « je t’aime » ;

Mon amour pour toi n’a pas de prix 

Et à chaque tombée de la nuit,

Je pense à toi

Et à tout ce que j’ai vécu dans tes bras. 

Je repense à ta voix,

Celle qui me réconfortait quand j’étais mal, 

Tout simplement je repense à toi,

Toi, qui me faisais rire quand j’étais pâle. 

Tu as brisé mon cœur,

En décidant de partir ailleurs,

C’est ce qui a tant fait couler mes pleurs.

A cet instant, j’ai perdu le goût de vivre, 

J’aimerais simplement mourir,

Pouvoir m’enfuir et revoir ton sourire

Juste une dernière fois, me ferais moins souffrir 

Mamie je t’aime !


Hélas mon frère

Car rien de ce que renferme la terre

Ne troublera notre cœur dans la demeure de l’éternité, Lorsqu’on quitte son corps, on rompt aussi le charme 

Qui enchaîne le cœur aux richesses du monde.

Nous sommes avec toi, ……………, tu es avec nous, 

Avec nous tu montes à la source de la lumière éternelle,

Tu y oublieras toutes tes souffrances, tes chagrins, tes douleurs, 

Tu y coifferas une couronne de myrrhe, un diadème de clarté, Le voile de la création se lèvera devant tes yeux,

Secrets, mystères, énigmes insondables 

Procureront à ton âme une jouissance éternelle ;

Dans les hauteurs de l’univers, tu chanteras parmi les étoiles du matin.

Y.L Gordon


J’ai tout perdu

J’ai tout perdu ! Mon enfant par la mort, 

De ses beaux yeux, j’ai vu mourir la flamme 

Fermés pour le repos qui n’a point de réveil.

Comme échappé du ciel il passa dans le monde ; 

D’un ange il y montra la forme et les attraits.

Pour payer ce moment de douleur sans seconde, 

Mes pleurs devraient couler pour ne tarir jamais !

Petit enfant, doux trésor d’une mère, 

Gage adoré de mes tristes amours,

Tes beaux yeux en s’ouvrant un jour à la lumière 

Ont condamné les miens à te pleurer toujours ! 

A mes transports tu venais de sourire ;

Mes bras tremblants entouraient ton berceau. 

Le sommeil me surprit dans cet heureux délire … 

Je m’éveillai sur un tombeau.

C’est ici, sous ces fleurs qu’il m’attend, qu’il repose 

C’est ici que mon cœur se consume avec lui !

Marceline Desbordes-Valmore


Les récifs de nos aveux

Je veux tout dire 

Je veux être libre

Mais pourquoi me regardent-ils tous 

Avec leurs grands yeux qui voient tout 

Mais qui ne comprennent rien ? 

Comment me confier ?

Je marche sur le sable 

L’océan est le seul à qui je peux parler

Parler, crier, pleurer, chanter 

Je sais qu’il m’écoute, il t’écoute aussi

Il sait tout, mais il ne dit rien, 

Il entend tout, il voit tout

Il va partout 

Il se lève, il se couche

Nos secrets c’est aux oiseaux qu’il les raconte

Il est le seul sur le Terre 

A connaître les plus belles choses de partout.

Pierre de Givenchy


Il restera de toi

Il restera de toi 

Ce que tu as donné.

Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi, de ton jardin secret, 

Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.

Ce que tu as donné 

En d’autres fleurira. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert 

Entre les bras ouverts un matin au soleil.

Il restera de toi ce que tu as perdu 

Que tu as attendu plus loin que les réveils,

Ce que tu as souffert 

En d’autres revivra. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée, 

Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.

Il restera de toi ce que tu as semé 

Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.

Ce que tu as semé 

En d’autres germera. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la retrouvera

Simone Veil


Tout sera bien

Je sors de ce monde, mais pourquoi sortirai-je 

de votre esprit ?

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous.

Le lien qui nous a uni sera toujours le même, 

ce que j’étais pour vous, je le suis encore.

Quand vous parlez de moi, ne prenez pas un ton 

triste ou solennel.

Continuez de rire à ce qui nous faisait rire ensemble 

Vivez, souriez et quand vous pensez à moi, appelez-moi Maman, Mamie, …………..,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

Que mon nom soit prononcé sans effort ni retenue. 

Ainsi je serai à vos côtés, là, juste sur l’autre bord du chemin.

Tout sera bien.


Le temps qui passe

Le temps qui passe 

Et les années qui s’effacent.

Le temps qui passe 

Et nous laisse seuls devant la glace.

Les rides au bord des yeux 

Et dans nos cœurs nos souvenirs.

Le temps passe silencieux 

D’un avenir que l’on ne peut définir.

Il passera le temps 

Il volera notre jeunesse

Il volera notre vigueur d’antan 

A l’affût de la moindre faiblesse.

Il passe et passera toujours

Mais il ne volera point sa fraîcheur 

Ne rongera point de son cœur son amour, 

Ne volera point ni sa grâce ni sa douceur.

Il passe et passera encore 

Mais ça nous est bien égal, 

Elle restera comme à l’aurore 

De sa beauté sans égal.


Poussières d’Etoiles

Fort comme l’attraction des astres, 

L’amitié et l’amour entre nous.

Rapide comme la lumière, le passage d’une vie.

Mystérieux comme l’univers, 

Le trajet qui fait ce que nous sommes.

Mais plus long qu’une éclipse, 

L’absence de ceux qu’on aime. 

Moins régulier que les marées, 

Ces souvenirs qui reviennent 

Et que nous avons partagés.

Intenses, ces minutes chargées d’une vie 

Qu’il nous faut résumer à la hâte, 

Une fois pour toutes et tous.

Nous ne sommes que poussières d’étoiles, 

Appelés à briller juste un moment.

Maintenant que tu t’éloignes, 

Je te sens plus proche que jamais

Et jamais tu ne fus plus serré(e) contre moi, 

Comme la peine contre ma gorge.

Je voudrais te parler encore, mais à quoi bon : 

Ce que nous avons à nous dire

N’a besoin que d’une simple étreinte

Que tu viens de trouver, 

Alors que moi je cherche encore.


Nature généreuse

Les fées, penchées sur ton berceau 

T’avaient donné la force et le courage.

Plus tard, par modestie, tu aimais dire seulement 

Que la nature, pour toi, fut généreuse.

Tes coups de mains, étaient aussi francs que tes saluts. 

Tes gestes simples mais efficaces,

Amélioraient le quotidien de chacun, 

Et bien souvent serviable, rimait avec aimable.

Pour supporter les épreuves de la vie, 

Endurer les douleurs du corps et de l’esprit,

Ou encore surmonter les difficultés du labeur et réussir les entreprises,

Avec toi, le courage faisait bon ménage.

A nous maintenant de museler notre peine, 

Serrons les dents tant l’émotion est forte.

Toi que nous aimons tant, prête-nous ton courage 

Pour accepter cette immense tristesse.


Des pas sur le sable

Cette nuit j’ai fait un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage avec le Seigneur. Dans le ciel, apparaissaient les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière, et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.

Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y

avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie…

Je l’ai donc interrogé : « Seigneur…tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas sur le sable. 

Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi ».

Et le Seigneur répondit : « Mon Fils, tu m’es tellement précieux !... Je ne t’aurais jamais abandonné !... Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien, c’était moi qui te portait ».

Ademar de Barros


Pour un nouveau voyage

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme des pas qui s’arrêtent.

Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage…

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme une porte qui claque.

Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un arbre qui tombe.

Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un silence qui hurle.

Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie…

Benoît MARCHON


Un voilier passe

Je suis debout au bord de la plage. 

Un voilier passe dans la brise du matin, 

Et part vers l’océan.

Il est la beauté et la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mes côtés me dit : »Il est parti ! »

Parti vers où ?

Parti de mon regard, c’est tout ! 

Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui !

Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : 

« il est parti ! » 

Il y en a d’autres, 

le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, 

S’exclament avec joie en disant : 

« Le voilà ! »

William Blake

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Mesdames, Messieurs,

Ce recueil rassemble une sélection de textes, poèmes et lectures pouvant être lus lors de la cérémonie en hommage à votre défunt(e). Ces mots ont été choisis pour vous aider à exprimer vos émotions et à célébrer la vie de la personne disparue.

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  • Vous pouvez puiser dans d’autres œuvres littéraires ou poétiques.

  • Vous avez également la possibilité d’écrire un texte personnel, pour un hommage encore plus intime.


Un Soutien dans Votre Choix

Les Pompes Funèbres du Val de Lys sont à vos côtés pour vous guider dans la sélection ou la création d’un message poignant. N’hésitez pas à nous consulter pour des conseils adaptés à vos souhaits.

Nous vous souhaitons une lecture apaisante, et restons à votre disposition pour vous accompagner dans ces moments difficiles.

Avec nos sincères condoléances,
L’équipe des Pompes Funèbres du Val de Lys


SOMMAIRE

  • Une fenêtre ouverte – Paul Eluard 

  • Quand je ne serai plus là – Poème Amérindien 

  • Pourquoi tu ne tenais plus debout ? 

  • On se souvient de toi 

  • Nous n’avons jamais su 

  • La mort n’est rien – Henry Scott Holland 

  • Je ne vous quitte pas 

  • L’arbre et la graine – Benoît Marchon 

  • Hier, Aujourd’hui, Demain – Claudel Scouarnec 

  • Des millions de paillettes 

  • C’est bien naturel 

  • A mon père 

  • Comme un arbre 

  • La légende de la graine éternelle

  • La mort d’une mère 

  • A toi 

  • Le train de la vie - Jean d’Ormesson

  • Grand-père 

  • Les Étoiles – Antoine de Saint-Exupéry 

  • Être fidèle à ceux qui sont mort – Martin Gray

  • Maman 

  • Mamie 

  • Hélas mon frère – Y.L Gordon 

  • J’ai tout perdu – Marceline Debordes-Valmore 

  • Les récifs de nos aveux – Pierre de Givenchy 

  • Il restera de toi – Simone Veil 

  • Tout sera bien 

  • Le temps qui passe

  • Poussière d’étoile 

  • Nature généreuse 

  • Des pas sur le sable – Ademar de Barros 

  • Pour un nouveau voyage - Benoît Marchon

  • Un voilier passe - William Blake


Une fenêtre ouverte

La mort n’est jamais complète,

Il y a toujours, puisque je le dis, 

Puisque je l’affirme, 

u bout du chagrin, 

Une fenêtre ouverte. 

Une fenêtre éclairée.

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, 

Faim à satisfaire, 

Un cœur généreux, 

Une main tendue, 

Une main ouverte,

Des yeux attentifs, 

Une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard


Quand je ne serai plus là

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi !

Laissez-moi partir, car j’ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi.

Soyez reconnaissants pour les belles années, 

Pendant lesquelles je vous ai donné tout mon amour.

Vous ne pouvez que deviner le bonheur que vous m’avez apporté. 

Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez démontré.

Maintenant il est temps pour moi de voyager seul. 

Pendant un court moment, vous pouvez avoir de la peine. 

La confiance vous apportera réconfort et consolation. 

Nous ne serons séparés que pour quelques temps. 

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

Je ne suis pas loin et la vie continue. 

Si vous en avez besoin, appelez-moi, et je viendrai.

Même si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai là. 

Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement 

La douceur de l’amour que j’apporterai.

Quand il sera temps pour vous de partir, 

Je serai là pour vous accueillir,

Absent de mon corps, mais présent avec ceux qui vous ont précédés.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je suis partout. 

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige, 

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, 

Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, 

Je suis l’étoile qui brille toute la nuit.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

Poème Amérindien


Pourquoi tu ne tenais plus debout ?

Dans une chambre blanche où régnait le silence, 

Le destin sonnait la malchance.

Pourtant la vie, tu l’aimais. 

Mais la maladie t’abattait, 

Le temps qui t’essoufflait, 

Petit à petit t’aspirait.

Trop dur était l’effort qu’on t’imposait 

Et le paradis te réclamait.

Pourtant ton exil avait déjà commencé, 

Et sans ton avis, il t’emmenait.

Ce …………………………………, tu nous quittais,

Nous ne pourrons pas l’oublier. 

Nous sommes tous condamnés à continuer.

Même si tu nous as quittés 

Tu es parti pour l’éternité,

Comment pourrons nous arrêter nos larmes de couler ?

Sur ces mots nos cœurs se serrent 

Et tout le monde s’y perd.

Même si nous ne te l’avons pas assez dit 

Nous voulons te le dire ici.

Même s’il est un peu tard 

Nous t’aimons du plus profond de nous.


On se souvient de toi

On se souvient de ces moments passés, 

Quand nous parlions sans même nous soucier.

On se souvient de ces instants 

Qui nous restent encore si présents.

Des jours heureux et des heures partagées 

Où nous aimions la vie autant que l’on peut aimer.

On se souvient de notre passé 

Car ta présence, elle, est restée

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans notre douleur et dans nos cris.

On se souvient de toi : 

De ta présence et de ta voix.

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans nos pensées, ton souvenir grandit.

On se souvient de t’avoir tant aimé 

Qu’à chaque instant on ne peut t’oublier.


Nous n’avons jamais su

Nous n’avons jamais su ce que tu pensais 

sur plein de choses pourtant essentielles.

Tu ne parlais jamais de Dieu, 

Mais tu allais à l’église de temps et temps

Pour dire adieu à tes amis quand ils mourraient, 

Pour partager la joie de ceux qui se mariaient, 

Pour accueillir les enfants de la famille

ou des amis quand on les baptisait

Et pour les entourer plus tard, 

Quand ils faisaient leur première communion.

Aujourd’hui, nous tes proches nous te disons adieu,

Nous espérons que silencieusement tu as rejoint ceux que tu aimais,

Ceux dont tu avais partagé le travail, les soucis, 

Ceux que tu avais aidés ou qui t’avaient rendu service.

Demain, nous aussi nous partirons sans avoir terminé notre travail,

Nous laisserons sans doute des choses à faire.

Nous abandonnerons nos travaux entrepris que d’autres à notre place poursuivront.

Mais ce jour là, nous espérons te retrouver, nous viendrons silencieusement

Nous asseoir auprès de toi dans la maison de Dieu.


La mort n’est rien

La mort n’est rien,

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous,

Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait, 

N’employez pas un ton différent,

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble, 

Priez, souriez, pensez à moi,

Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l’a toujours été 

Le fil n’est pas coupé,

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, 

simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, 

Juste de l’autre côté du chemin.

Henry Scott Holland


Je ne vous quitte pas

Si vous prenez la peine d’écouter dans le courant d’air de ces lieux, vous pourrez entendre le son de ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, là où je me trouve maintenant, je suis bien ».

Entouré de l’amour de ceux qui m’ont précédé, je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandé. Fini le tourment, fini ces soins tellement désobligeants pour ma fierté. Je me repose sans douleur, sans contrainte. Je n’ai pas de colère, je ne regrette rien.

Je vous quitte, mais je reste dans vos mémoires. Pensez à moi souvent, mais ne soyez pas attristés par mon absence. Je serai partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie.

Dans les villes, dans les forêts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, et je vous envelopperai de mes ailes pour vous réchauffer de mon amour et chasser tous vos tracas.


L’arbre et la graine

Quelqu’un meurt, 

et c’est comme des pas 

qui s’arrêtent…

Mais si c’était un départ 

pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, 

et c’est une porte 

qui claque…

Mais si c’était un passage 

s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un arbre 

qui tombe…

Mais si c’était une graine 

germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un silence 

qui hurle…

Mais s’il nous aidait à entendre 

la fragile musique de la vie ?

Benoît Marchon


Hier, Aujourd’hui, Demain

Hier, aujourd’hui, demain,

Nous avions ensemble fait tant de choses, 

Et voilà que maintenant tu nous quittes.

Nous avons mangé et bu avec Toi,

Avec Toi nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens, 

Avec Toi nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.

Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. 

Mais tout cela semble s’arrêter aujourd’hui,

Et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.

Nous voudrions nous souvenir de Toi,

Continuer de travailler à tout ce que tu attendais, 

A tout ce que tu espérais.

Comme un mur, la mort nous sépare de Toi, 

Comme le souffle du vent qui balaie les obstacles.

Notre amitié, notre affection et notre espérance 

S’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.

Sache que l’on ne t’oubliera jamais,

Tu resteras dans nos cœurs et dans nos pensées 

Pour toujours

Nous t’aimons.

Claudel Scouarnec


Des millions de paillettes

Cette nuit, un magnifique papillon est venu se poser sur ma fenêtre, il m’apportait un message pour vous, le voici :

Sur le quai j’attendais 

Sans vous le dire 

Un train…le mien,

Celui qu’on prend au petit matin 

Sans bagage et sans chagrin.

Dans le silence de la nuit

Pour ne pas vous inquiéter 

Je suis monté à pas feutrés 

Sans cris et sans me retourner…

Mais j’ai entendu vos mots: 

C’est trop loin, c’est trop haut… 

C’est pour rien, c’est trop tôt…

Alors je voulais vous dire: mon train part vers le calme et le repos.

Je voulais vous dire aussi

De ne rien oublier 

Ni mes éclats de voix 

Ni mes éclats de rire…

Pour être près de vous toujours 

J’ai réfléchi la nuit, le jour…

Et j’ai eu une idée 

Une idée colorée 

Une petite idée dorée…

J’ai éparpillé en cachette dans le cœur de ceux que j’aime des millions de paillettes…

Ainsi je serai là, à chaque peine, à chaque fête 

Et puis je voulais vous dire encore deux ou trois petits mots :

Merci de m’avoir tant aimé et surtout d’avoir su me le dire 

C’était le dernier mais le plus beau des cadeaux…


C’est bien naturel

Quand on pense à ton grand âge, c’est bien naturel que tu sois partie.

Nous nous y attendions : il y avait si longtemps que tu souffrais, Que tu t’affaiblissais

Et que tu nous disais : mon heure approche ».

Pourtant nous souffrons,

Car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge. 

On les aime, c’est tout.

Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimés

Certains sont partis déjà depuis bien longtemps.

Nous ne les connaissions pas mais tu nous en parlais. 

Maintenant tu les vois

Pour toi, le Christ, la Vierge Marie et tous les saints vont accourir Ils te prennent par la main pour te mener au Père.


A mon père

Mon père, dont j’aimais le sourire si doux, 

N’était pas le héros cité par la légende,

Ni le preux chevalier guerroyant sur la lande, 

Mais son honnêteté lui tenait lieu de tout.

C’était l’homme disert, sans fureur ni bagout, 

Celui qu’on respectait, dont l’estime était grande, 

Et qui, par sens moral, sans qu’on lui demande, 

Toujours de son labeur, prenait un soin jaloux.

Il vivait à l’écart de toute ternissure,

Et quand il la donnait, sa parole était sure, 

Car il était d’un temps dont le moule est brisé.

Et, lorsqu’il s’en alla, par la vie épuisé, 

Mon père nous laissa comme dernière image, 

L’indicible beauté qui baignait son visage.

Que sa mémoire messagère ne nous soit jamais passagère.


Comme un arbre

Comme un arbre, 

Nous te voulions invincible.

Dans la tourmente,

Tu nous tendais les bras, 

Comme pour nous protéger. 

Tu étais toujours si paisible.

Comme un arbre, 

Tu as tissé des liens si forts, 

Noué des attaches si solides.

Dans la nuit, tu nous donnais la main.

Dans le silence, 

Tu nous ouvrais ton cœur.

Aujourd’hui, les saisons te rappellent,

Et nos chemins se croisent 

Sans jamais se quitter.

Comme un arbre,

Arque bouté, de la terre jusqu’au ciel, 

Les souvenirs reviennent,

Racines de la vie.


La Légende de la Graine Éternelle

Dans le creux de la terre sombre et profonde,

Une graine repose, en attente féconde,

Silencieuse et patiente, elle attend son heure,

Pour éclore et offrir au monde toute sa douceur.

 

Selon la légende, cette graine est un trésor,

Qui donnera naissance à un arbre de rempart,

De cet arbre majestueux fleuriront les branches,

Portant fruits et promesses, en une danse franche.

 

Car chaque fruit engendré par cet arbre béni,

Portera en lui l'écho de la graine de vie,

Ainsi, de génération en génération,

L'arbre perpétuera sa noble mission.

 

[Nom du défunt] est la graine, humble et serein,

Les fruits sont ses enfants [Nom de ses enfants], joyaux divins,

Et les petits-enfants, [Nom de ses petits-enfants] à leur tour, porteront,

La flamme sacrée que [Nom du défunt] leur confie en don.

 

Ainsi va la vie, en un cycle éternel,

Où la graine devient l'arbre, en un acte solennel,

Chaque génération, un maillon dans la chaîne,

Perpétuant l'amour et la sagesse, sans peine.

 

Que cette légende nous rappelle avec éclat,

Que la vie continue, malgré le trépas,

Que nos êtres chers, tels des graines semées,

Donnent naissance à un futur de beauté.


La mort d’une mère

Je pars aujourd’hui pour la solitude du monde,

Orphelin de ma mère, 

Comme je l’étais déjà de mon père.

Je ne sens que mieux sa disparition à lui, maintenant que s’est consommée sa disparition à elle.

Je ne sens que mieux la vanité de mes bravades, et celles de mes illusions.

Je ne suis malheureusement pas un de ces esprits forts, 

Qui se glorifient de ne plus être des hommes,

Et je ne suis malheureusement pas un de ces esprits simples qui apaiseraient les mots des bonnes sœurs.

C’est pourtant vers cet apaisement que je me tourne, parce que j’en ai besoin, 

Et qu’il n’y en a pas d’autre.

J’éprouve le plus grand miracle de l’amour : celui de croire qu’au fond, je ne crois pas.

Je sais que rien ne me rendra ma mère, qu’elle est morte à jamais, qu’elle n’est pas en moi,

Que sa présence invisible n’est qu’un leurre, que sa protection ne sera pas plus réelle, que celle de mes dieux,

Mais je dois faire comme si je ne savais pas, pour avoir le courage de vivre.


A toi

La vie était belle, 

Hier et avant-hier.

Tu es partie bien loin, 

Si vite, sans prévenir.

Nous ne te verrons plus 

Que dans nos souvenirs.

Et un jour, là-haut, 

Nous irons te rejoindre.

Nous devrions chanter, 

Mais la souffrance est si atroce,

De ne plus t’avoir avec nous, 

Pour partager ta joie, 

Toujours débordante

Que nous allons pleurer, crier, 

Comme au jour de notre naissance.


Le train de la vie

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : 

notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, 

donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons 

et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui écoutera ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Jean d’Ormesson


Grand-père

Nous l’avons tellement aimé, 

Lui qui était si heureux de vivre 

Avec ceux qu’il aimait.

Lui qui était si heureux de laisser entrer le soleil 

Dans sa maison et dans son cœur.

Lui qui était si heureux des rencontres familiales

Lui qui était si plein de tendresse et de délicatesse, 

Accueille le, Dieu Miséricordieux, dans ton royaume 

Et ne nous laisse pas seuls, Seigneur,

Au fond de notre tristesse,

Aide nous à supporter le vide creusé parmi nous.

 

Toi qui aurais aimé, Grand-Père,

Voir grandir tes petits enfants,

Ils sont là, dans nos vies, dans nos cœurs, 

Comme le dernier cadeau que nous pouvons t’offrir

Plus tard, ils chanteront peut-être 

« Maintenant je m’en souviens,

c’était toi, Grand-Père, qui venait me prendre la main … »

en nous appuyant les uns sur les autres, 

en faisant confiance à la vie, 

nous continuerons à t’aimer,

toi que nous pleurons,

et, nous te garderons présent parmi nous.


Les Étoiles

Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes, 

Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides, 

Pour d’autres, elles ne sont rien que de petites lumières, 

Pour d’autres qui sont savants, elles sont des problèmes. 

Pour mon businessman, elles étaient de l’or.

Mais toutes ces étoiles-là se taisent.

Toi, tu auras des étoiles, comme personne n’en a, 

Et quand,

Tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai l’une d’elles, Alors ce sera toi comme si riaient toutes les étoiles.

Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Antoine de Saint-Exupéry


Être fidèle à ceux qui sont mort

Etre fidèle à ceux qui sont morts,

Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur 

Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond

Comme ils l’auraient fait eux-mêmes 

Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.

Etre fidèle à ceux qui sont morts, 

C’est vivre comme ils auraient vécu

Et les faire vivre avec nous 

Et transmettre leur visage, leur voix 

Leur message, aux autres

A un fils, à un frère ou à des inconnus 

Aux autres, quels qu’ils soient.

Et la vie tronquée des disparus, 

Alors germera sans fin.

Martin Gray


Maman

C’est le mot le plus beau, le premier prononcé, 

C’est par lui que l’amour commence et remercie,

Chaque enfant le redit sans jamais se lasser. 

A l’âge où la parole hésite et balbutie,

Ce mot irremplaçable autant qu’inépuisé, 

A gardé sa jeunesse avec sa poésie.

Il a en ce présent, comme il eut au passé, 

Le miraculeux pouvoir en cette vie.

Il est le souvenir d’un être vénéré, 

Religieux du cœur, comme un culte sacré.

Ce mot magique fait deux heureux sans nul doute, 

Celui qui le prononce et celui qui l’écoute.

Simple, presque effacé, ce petit mot d’enfant 

Est plus grand que le verbe,

Et son nom c’est « MAMAN »


Mamie

Si j’écris tant de poèmes, 

C’est pour soulager mon cœur,

Il y a en moi, tant de douleur, 

De ne pouvoir te dire « je t’aime » ;

Mon amour pour toi n’a pas de prix 

Et à chaque tombée de la nuit,

Je pense à toi

Et à tout ce que j’ai vécu dans tes bras. 

Je repense à ta voix,

Celle qui me réconfortait quand j’étais mal, 

Tout simplement je repense à toi,

Toi, qui me faisais rire quand j’étais pâle. 

Tu as brisé mon cœur,

En décidant de partir ailleurs,

C’est ce qui a tant fait couler mes pleurs.

A cet instant, j’ai perdu le goût de vivre, 

J’aimerais simplement mourir,

Pouvoir m’enfuir et revoir ton sourire

Juste une dernière fois, me ferais moins souffrir 

Mamie je t’aime !


Hélas mon frère

Car rien de ce que renferme la terre

Ne troublera notre cœur dans la demeure de l’éternité, Lorsqu’on quitte son corps, on rompt aussi le charme 

Qui enchaîne le cœur aux richesses du monde.

Nous sommes avec toi, ……………, tu es avec nous, 

Avec nous tu montes à la source de la lumière éternelle,

Tu y oublieras toutes tes souffrances, tes chagrins, tes douleurs, 

Tu y coifferas une couronne de myrrhe, un diadème de clarté, Le voile de la création se lèvera devant tes yeux,

Secrets, mystères, énigmes insondables 

Procureront à ton âme une jouissance éternelle ;

Dans les hauteurs de l’univers, tu chanteras parmi les étoiles du matin.

Y.L Gordon


J’ai tout perdu

J’ai tout perdu ! Mon enfant par la mort, 

De ses beaux yeux, j’ai vu mourir la flamme 

Fermés pour le repos qui n’a point de réveil.

Comme échappé du ciel il passa dans le monde ; 

D’un ange il y montra la forme et les attraits.

Pour payer ce moment de douleur sans seconde, 

Mes pleurs devraient couler pour ne tarir jamais !

Petit enfant, doux trésor d’une mère, 

Gage adoré de mes tristes amours,

Tes beaux yeux en s’ouvrant un jour à la lumière 

Ont condamné les miens à te pleurer toujours ! 

A mes transports tu venais de sourire ;

Mes bras tremblants entouraient ton berceau. 

Le sommeil me surprit dans cet heureux délire … 

Je m’éveillai sur un tombeau.

C’est ici, sous ces fleurs qu’il m’attend, qu’il repose 

C’est ici que mon cœur se consume avec lui !

Marceline Desbordes-Valmore


Les récifs de nos aveux

Je veux tout dire 

Je veux être libre

Mais pourquoi me regardent-ils tous 

Avec leurs grands yeux qui voient tout 

Mais qui ne comprennent rien ? 

Comment me confier ?

Je marche sur le sable 

L’océan est le seul à qui je peux parler

Parler, crier, pleurer, chanter 

Je sais qu’il m’écoute, il t’écoute aussi

Il sait tout, mais il ne dit rien, 

Il entend tout, il voit tout

Il va partout 

Il se lève, il se couche

Nos secrets c’est aux oiseaux qu’il les raconte

Il est le seul sur le Terre 

A connaître les plus belles choses de partout.

Pierre de Givenchy


Il restera de toi

Il restera de toi 

Ce que tu as donné.

Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi, de ton jardin secret, 

Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.

Ce que tu as donné 

En d’autres fleurira. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert 

Entre les bras ouverts un matin au soleil.

Il restera de toi ce que tu as perdu 

Que tu as attendu plus loin que les réveils,

Ce que tu as souffert 

En d’autres revivra. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée, 

Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.

Il restera de toi ce que tu as semé 

Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.

Ce que tu as semé 

En d’autres germera. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la retrouvera

Simone Veil


Tout sera bien

Je sors de ce monde, mais pourquoi sortirai-je 

de votre esprit ?

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous.

Le lien qui nous a uni sera toujours le même, 

ce que j’étais pour vous, je le suis encore.

Quand vous parlez de moi, ne prenez pas un ton 

triste ou solennel.

Continuez de rire à ce qui nous faisait rire ensemble 

Vivez, souriez et quand vous pensez à moi, appelez-moi Maman, Mamie, …………..,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

Que mon nom soit prononcé sans effort ni retenue. 

Ainsi je serai à vos côtés, là, juste sur l’autre bord du chemin.

Tout sera bien.


Le temps qui passe

Le temps qui passe 

Et les années qui s’effacent.

Le temps qui passe 

Et nous laisse seuls devant la glace.

Les rides au bord des yeux 

Et dans nos cœurs nos souvenirs.

Le temps passe silencieux 

D’un avenir que l’on ne peut définir.

Il passera le temps 

Il volera notre jeunesse

Il volera notre vigueur d’antan 

A l’affût de la moindre faiblesse.

Il passe et passera toujours

Mais il ne volera point sa fraîcheur 

Ne rongera point de son cœur son amour, 

Ne volera point ni sa grâce ni sa douceur.

Il passe et passera encore 

Mais ça nous est bien égal, 

Elle restera comme à l’aurore 

De sa beauté sans égal.


Poussières d’Etoiles

Fort comme l’attraction des astres, 

L’amitié et l’amour entre nous.

Rapide comme la lumière, le passage d’une vie.

Mystérieux comme l’univers, 

Le trajet qui fait ce que nous sommes.

Mais plus long qu’une éclipse, 

L’absence de ceux qu’on aime. 

Moins régulier que les marées, 

Ces souvenirs qui reviennent 

Et que nous avons partagés.

Intenses, ces minutes chargées d’une vie 

Qu’il nous faut résumer à la hâte, 

Une fois pour toutes et tous.

Nous ne sommes que poussières d’étoiles, 

Appelés à briller juste un moment.

Maintenant que tu t’éloignes, 

Je te sens plus proche que jamais

Et jamais tu ne fus plus serré(e) contre moi, 

Comme la peine contre ma gorge.

Je voudrais te parler encore, mais à quoi bon : 

Ce que nous avons à nous dire

N’a besoin que d’une simple étreinte

Que tu viens de trouver, 

Alors que moi je cherche encore.


Nature généreuse

Les fées, penchées sur ton berceau 

T’avaient donné la force et le courage.

Plus tard, par modestie, tu aimais dire seulement 

Que la nature, pour toi, fut généreuse.

Tes coups de mains, étaient aussi francs que tes saluts. 

Tes gestes simples mais efficaces,

Amélioraient le quotidien de chacun, 

Et bien souvent serviable, rimait avec aimable.

Pour supporter les épreuves de la vie, 

Endurer les douleurs du corps et de l’esprit,

Ou encore surmonter les difficultés du labeur et réussir les entreprises,

Avec toi, le courage faisait bon ménage.

A nous maintenant de museler notre peine, 

Serrons les dents tant l’émotion est forte.

Toi que nous aimons tant, prête-nous ton courage 

Pour accepter cette immense tristesse.


Des pas sur le sable

Cette nuit j’ai fait un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage avec le Seigneur. Dans le ciel, apparaissaient les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière, et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.

Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y

avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie…

Je l’ai donc interrogé : « Seigneur…tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas sur le sable. 

Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi ».

Et le Seigneur répondit : « Mon Fils, tu m’es tellement précieux !... Je ne t’aurais jamais abandonné !... Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien, c’était moi qui te portait ».

Ademar de Barros


Pour un nouveau voyage

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme des pas qui s’arrêtent.

Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage…

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme une porte qui claque.

Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un arbre qui tombe.

Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un silence qui hurle.

Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie…

Benoît MARCHON


Un voilier passe

Je suis debout au bord de la plage. 

Un voilier passe dans la brise du matin, 

Et part vers l’océan.

Il est la beauté et la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mes côtés me dit : »Il est parti ! »

Parti vers où ?

Parti de mon regard, c’est tout ! 

Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui !

Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : 

« il est parti ! » 

Il y en a d’autres, 

le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, 

S’exclament avec joie en disant : 

« Le voilà ! »

William Blake

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  • Vous pouvez puiser dans d’autres œuvres littéraires ou poétiques.

  • Vous avez également la possibilité d’écrire un texte personnel, pour un hommage encore plus intime.


Un Soutien dans Votre Choix

Les Pompes Funèbres du Val de Lys sont à vos côtés pour vous guider dans la sélection ou la création d’un message poignant. N’hésitez pas à nous consulter pour des conseils adaptés à vos souhaits.

Nous vous souhaitons une lecture apaisante, et restons à votre disposition pour vous accompagner dans ces moments difficiles.

Avec nos sincères condoléances,
L’équipe des Pompes Funèbres du Val de Lys


SOMMAIRE

  • Une fenêtre ouverte – Paul Eluard 

  • Quand je ne serai plus là – Poème Amérindien 

  • Pourquoi tu ne tenais plus debout ? 

  • On se souvient de toi 

  • Nous n’avons jamais su 

  • La mort n’est rien – Henry Scott Holland 

  • Je ne vous quitte pas 

  • L’arbre et la graine – Benoît Marchon 

  • Hier, Aujourd’hui, Demain – Claudel Scouarnec 

  • Des millions de paillettes 

  • C’est bien naturel 

  • A mon père 

  • Comme un arbre 

  • La légende de la graine éternelle

  • La mort d’une mère 

  • A toi 

  • Le train de la vie - Jean d’Ormesson

  • Grand-père 

  • Les Étoiles – Antoine de Saint-Exupéry 

  • Être fidèle à ceux qui sont mort – Martin Gray

  • Maman 

  • Mamie 

  • Hélas mon frère – Y.L Gordon 

  • J’ai tout perdu – Marceline Debordes-Valmore 

  • Les récifs de nos aveux – Pierre de Givenchy 

  • Il restera de toi – Simone Veil 

  • Tout sera bien 

  • Le temps qui passe

  • Poussière d’étoile 

  • Nature généreuse 

  • Des pas sur le sable – Ademar de Barros 

  • Pour un nouveau voyage - Benoît Marchon

  • Un voilier passe - William Blake


Une fenêtre ouverte

La mort n’est jamais complète,

Il y a toujours, puisque je le dis, 

Puisque je l’affirme, 

u bout du chagrin, 

Une fenêtre ouverte. 

Une fenêtre éclairée.

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, 

Faim à satisfaire, 

Un cœur généreux, 

Une main tendue, 

Une main ouverte,

Des yeux attentifs, 

Une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard


Quand je ne serai plus là

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi !

Laissez-moi partir, car j’ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi.

Soyez reconnaissants pour les belles années, 

Pendant lesquelles je vous ai donné tout mon amour.

Vous ne pouvez que deviner le bonheur que vous m’avez apporté. 

Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez démontré.

Maintenant il est temps pour moi de voyager seul. 

Pendant un court moment, vous pouvez avoir de la peine. 

La confiance vous apportera réconfort et consolation. 

Nous ne serons séparés que pour quelques temps. 

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

Je ne suis pas loin et la vie continue. 

Si vous en avez besoin, appelez-moi, et je viendrai.

Même si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai là. 

Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement 

La douceur de l’amour que j’apporterai.

Quand il sera temps pour vous de partir, 

Je serai là pour vous accueillir,

Absent de mon corps, mais présent avec ceux qui vous ont précédés.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je suis partout. 

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige, 

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, 

Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, 

Je suis l’étoile qui brille toute la nuit.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer. 

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

Poème Amérindien


Pourquoi tu ne tenais plus debout ?

Dans une chambre blanche où régnait le silence, 

Le destin sonnait la malchance.

Pourtant la vie, tu l’aimais. 

Mais la maladie t’abattait, 

Le temps qui t’essoufflait, 

Petit à petit t’aspirait.

Trop dur était l’effort qu’on t’imposait 

Et le paradis te réclamait.

Pourtant ton exil avait déjà commencé, 

Et sans ton avis, il t’emmenait.

Ce …………………………………, tu nous quittais,

Nous ne pourrons pas l’oublier. 

Nous sommes tous condamnés à continuer.

Même si tu nous as quittés 

Tu es parti pour l’éternité,

Comment pourrons nous arrêter nos larmes de couler ?

Sur ces mots nos cœurs se serrent 

Et tout le monde s’y perd.

Même si nous ne te l’avons pas assez dit 

Nous voulons te le dire ici.

Même s’il est un peu tard 

Nous t’aimons du plus profond de nous.


On se souvient de toi

On se souvient de ces moments passés, 

Quand nous parlions sans même nous soucier.

On se souvient de ces instants 

Qui nous restent encore si présents.

Des jours heureux et des heures partagées 

Où nous aimions la vie autant que l’on peut aimer.

On se souvient de notre passé 

Car ta présence, elle, est restée

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans notre douleur et dans nos cris.

On se souvient de toi : 

De ta présence et de ta voix.

Dans notre cœur, dans nos vies 

Dans nos pensées, ton souvenir grandit.

On se souvient de t’avoir tant aimé 

Qu’à chaque instant on ne peut t’oublier.


Nous n’avons jamais su

Nous n’avons jamais su ce que tu pensais 

sur plein de choses pourtant essentielles.

Tu ne parlais jamais de Dieu, 

Mais tu allais à l’église de temps et temps

Pour dire adieu à tes amis quand ils mourraient, 

Pour partager la joie de ceux qui se mariaient, 

Pour accueillir les enfants de la famille

ou des amis quand on les baptisait

Et pour les entourer plus tard, 

Quand ils faisaient leur première communion.

Aujourd’hui, nous tes proches nous te disons adieu,

Nous espérons que silencieusement tu as rejoint ceux que tu aimais,

Ceux dont tu avais partagé le travail, les soucis, 

Ceux que tu avais aidés ou qui t’avaient rendu service.

Demain, nous aussi nous partirons sans avoir terminé notre travail,

Nous laisserons sans doute des choses à faire.

Nous abandonnerons nos travaux entrepris que d’autres à notre place poursuivront.

Mais ce jour là, nous espérons te retrouver, nous viendrons silencieusement

Nous asseoir auprès de toi dans la maison de Dieu.


La mort n’est rien

La mort n’est rien,

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous,

Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait, 

N’employez pas un ton différent,

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble, 

Priez, souriez, pensez à moi,

Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l’a toujours été 

Le fil n’est pas coupé,

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, 

simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, 

Juste de l’autre côté du chemin.

Henry Scott Holland


Je ne vous quitte pas

Si vous prenez la peine d’écouter dans le courant d’air de ces lieux, vous pourrez entendre le son de ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, là où je me trouve maintenant, je suis bien ».

Entouré de l’amour de ceux qui m’ont précédé, je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandé. Fini le tourment, fini ces soins tellement désobligeants pour ma fierté. Je me repose sans douleur, sans contrainte. Je n’ai pas de colère, je ne regrette rien.

Je vous quitte, mais je reste dans vos mémoires. Pensez à moi souvent, mais ne soyez pas attristés par mon absence. Je serai partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie.

Dans les villes, dans les forêts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, et je vous envelopperai de mes ailes pour vous réchauffer de mon amour et chasser tous vos tracas.


L’arbre et la graine

Quelqu’un meurt, 

et c’est comme des pas 

qui s’arrêtent…

Mais si c’était un départ 

pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, 

et c’est une porte 

qui claque…

Mais si c’était un passage 

s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un arbre 

qui tombe…

Mais si c’était une graine 

germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt,

et c’est comme un silence 

qui hurle…

Mais s’il nous aidait à entendre 

la fragile musique de la vie ?

Benoît Marchon


Hier, Aujourd’hui, Demain

Hier, aujourd’hui, demain,

Nous avions ensemble fait tant de choses, 

Et voilà que maintenant tu nous quittes.

Nous avons mangé et bu avec Toi,

Avec Toi nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens, 

Avec Toi nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.

Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. 

Mais tout cela semble s’arrêter aujourd’hui,

Et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.

Nous voudrions nous souvenir de Toi,

Continuer de travailler à tout ce que tu attendais, 

A tout ce que tu espérais.

Comme un mur, la mort nous sépare de Toi, 

Comme le souffle du vent qui balaie les obstacles.

Notre amitié, notre affection et notre espérance 

S’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.

Sache que l’on ne t’oubliera jamais,

Tu resteras dans nos cœurs et dans nos pensées 

Pour toujours

Nous t’aimons.

Claudel Scouarnec


Des millions de paillettes

Cette nuit, un magnifique papillon est venu se poser sur ma fenêtre, il m’apportait un message pour vous, le voici :

Sur le quai j’attendais 

Sans vous le dire 

Un train…le mien,

Celui qu’on prend au petit matin 

Sans bagage et sans chagrin.

Dans le silence de la nuit

Pour ne pas vous inquiéter 

Je suis monté à pas feutrés 

Sans cris et sans me retourner…

Mais j’ai entendu vos mots: 

C’est trop loin, c’est trop haut… 

C’est pour rien, c’est trop tôt…

Alors je voulais vous dire: mon train part vers le calme et le repos.

Je voulais vous dire aussi

De ne rien oublier 

Ni mes éclats de voix 

Ni mes éclats de rire…

Pour être près de vous toujours 

J’ai réfléchi la nuit, le jour…

Et j’ai eu une idée 

Une idée colorée 

Une petite idée dorée…

J’ai éparpillé en cachette dans le cœur de ceux que j’aime des millions de paillettes…

Ainsi je serai là, à chaque peine, à chaque fête 

Et puis je voulais vous dire encore deux ou trois petits mots :

Merci de m’avoir tant aimé et surtout d’avoir su me le dire 

C’était le dernier mais le plus beau des cadeaux…


C’est bien naturel

Quand on pense à ton grand âge, c’est bien naturel que tu sois partie.

Nous nous y attendions : il y avait si longtemps que tu souffrais, Que tu t’affaiblissais

Et que tu nous disais : mon heure approche ».

Pourtant nous souffrons,

Car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge. 

On les aime, c’est tout.

Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimés

Certains sont partis déjà depuis bien longtemps.

Nous ne les connaissions pas mais tu nous en parlais. 

Maintenant tu les vois

Pour toi, le Christ, la Vierge Marie et tous les saints vont accourir Ils te prennent par la main pour te mener au Père.


A mon père

Mon père, dont j’aimais le sourire si doux, 

N’était pas le héros cité par la légende,

Ni le preux chevalier guerroyant sur la lande, 

Mais son honnêteté lui tenait lieu de tout.

C’était l’homme disert, sans fureur ni bagout, 

Celui qu’on respectait, dont l’estime était grande, 

Et qui, par sens moral, sans qu’on lui demande, 

Toujours de son labeur, prenait un soin jaloux.

Il vivait à l’écart de toute ternissure,

Et quand il la donnait, sa parole était sure, 

Car il était d’un temps dont le moule est brisé.

Et, lorsqu’il s’en alla, par la vie épuisé, 

Mon père nous laissa comme dernière image, 

L’indicible beauté qui baignait son visage.

Que sa mémoire messagère ne nous soit jamais passagère.


Comme un arbre

Comme un arbre, 

Nous te voulions invincible.

Dans la tourmente,

Tu nous tendais les bras, 

Comme pour nous protéger. 

Tu étais toujours si paisible.

Comme un arbre, 

Tu as tissé des liens si forts, 

Noué des attaches si solides.

Dans la nuit, tu nous donnais la main.

Dans le silence, 

Tu nous ouvrais ton cœur.

Aujourd’hui, les saisons te rappellent,

Et nos chemins se croisent 

Sans jamais se quitter.

Comme un arbre,

Arque bouté, de la terre jusqu’au ciel, 

Les souvenirs reviennent,

Racines de la vie.


La Légende de la Graine Éternelle

Dans le creux de la terre sombre et profonde,

Une graine repose, en attente féconde,

Silencieuse et patiente, elle attend son heure,

Pour éclore et offrir au monde toute sa douceur.

 

Selon la légende, cette graine est un trésor,

Qui donnera naissance à un arbre de rempart,

De cet arbre majestueux fleuriront les branches,

Portant fruits et promesses, en une danse franche.

 

Car chaque fruit engendré par cet arbre béni,

Portera en lui l'écho de la graine de vie,

Ainsi, de génération en génération,

L'arbre perpétuera sa noble mission.

 

[Nom du défunt] est la graine, humble et serein,

Les fruits sont ses enfants [Nom de ses enfants], joyaux divins,

Et les petits-enfants, [Nom de ses petits-enfants] à leur tour, porteront,

La flamme sacrée que [Nom du défunt] leur confie en don.

 

Ainsi va la vie, en un cycle éternel,

Où la graine devient l'arbre, en un acte solennel,

Chaque génération, un maillon dans la chaîne,

Perpétuant l'amour et la sagesse, sans peine.

 

Que cette légende nous rappelle avec éclat,

Que la vie continue, malgré le trépas,

Que nos êtres chers, tels des graines semées,

Donnent naissance à un futur de beauté.


La mort d’une mère

Je pars aujourd’hui pour la solitude du monde,

Orphelin de ma mère, 

Comme je l’étais déjà de mon père.

Je ne sens que mieux sa disparition à lui, maintenant que s’est consommée sa disparition à elle.

Je ne sens que mieux la vanité de mes bravades, et celles de mes illusions.

Je ne suis malheureusement pas un de ces esprits forts, 

Qui se glorifient de ne plus être des hommes,

Et je ne suis malheureusement pas un de ces esprits simples qui apaiseraient les mots des bonnes sœurs.

C’est pourtant vers cet apaisement que je me tourne, parce que j’en ai besoin, 

Et qu’il n’y en a pas d’autre.

J’éprouve le plus grand miracle de l’amour : celui de croire qu’au fond, je ne crois pas.

Je sais que rien ne me rendra ma mère, qu’elle est morte à jamais, qu’elle n’est pas en moi,

Que sa présence invisible n’est qu’un leurre, que sa protection ne sera pas plus réelle, que celle de mes dieux,

Mais je dois faire comme si je ne savais pas, pour avoir le courage de vivre.


A toi

La vie était belle, 

Hier et avant-hier.

Tu es partie bien loin, 

Si vite, sans prévenir.

Nous ne te verrons plus 

Que dans nos souvenirs.

Et un jour, là-haut, 

Nous irons te rejoindre.

Nous devrions chanter, 

Mais la souffrance est si atroce,

De ne plus t’avoir avec nous, 

Pour partager ta joie, 

Toujours débordante

Que nous allons pleurer, crier, 

Comme au jour de notre naissance.


Le train de la vie

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : 

notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, 

donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons 

et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui écoutera ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Jean d’Ormesson


Grand-père

Nous l’avons tellement aimé, 

Lui qui était si heureux de vivre 

Avec ceux qu’il aimait.

Lui qui était si heureux de laisser entrer le soleil 

Dans sa maison et dans son cœur.

Lui qui était si heureux des rencontres familiales

Lui qui était si plein de tendresse et de délicatesse, 

Accueille le, Dieu Miséricordieux, dans ton royaume 

Et ne nous laisse pas seuls, Seigneur,

Au fond de notre tristesse,

Aide nous à supporter le vide creusé parmi nous.

 

Toi qui aurais aimé, Grand-Père,

Voir grandir tes petits enfants,

Ils sont là, dans nos vies, dans nos cœurs, 

Comme le dernier cadeau que nous pouvons t’offrir

Plus tard, ils chanteront peut-être 

« Maintenant je m’en souviens,

c’était toi, Grand-Père, qui venait me prendre la main … »

en nous appuyant les uns sur les autres, 

en faisant confiance à la vie, 

nous continuerons à t’aimer,

toi que nous pleurons,

et, nous te garderons présent parmi nous.


Les Étoiles

Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes, 

Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides, 

Pour d’autres, elles ne sont rien que de petites lumières, 

Pour d’autres qui sont savants, elles sont des problèmes. 

Pour mon businessman, elles étaient de l’or.

Mais toutes ces étoiles-là se taisent.

Toi, tu auras des étoiles, comme personne n’en a, 

Et quand,

Tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai l’une d’elles, Alors ce sera toi comme si riaient toutes les étoiles.

Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Antoine de Saint-Exupéry


Être fidèle à ceux qui sont mort

Etre fidèle à ceux qui sont morts,

Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur 

Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond

Comme ils l’auraient fait eux-mêmes 

Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.

Etre fidèle à ceux qui sont morts, 

C’est vivre comme ils auraient vécu

Et les faire vivre avec nous 

Et transmettre leur visage, leur voix 

Leur message, aux autres

A un fils, à un frère ou à des inconnus 

Aux autres, quels qu’ils soient.

Et la vie tronquée des disparus, 

Alors germera sans fin.

Martin Gray


Maman

C’est le mot le plus beau, le premier prononcé, 

C’est par lui que l’amour commence et remercie,

Chaque enfant le redit sans jamais se lasser. 

A l’âge où la parole hésite et balbutie,

Ce mot irremplaçable autant qu’inépuisé, 

A gardé sa jeunesse avec sa poésie.

Il a en ce présent, comme il eut au passé, 

Le miraculeux pouvoir en cette vie.

Il est le souvenir d’un être vénéré, 

Religieux du cœur, comme un culte sacré.

Ce mot magique fait deux heureux sans nul doute, 

Celui qui le prononce et celui qui l’écoute.

Simple, presque effacé, ce petit mot d’enfant 

Est plus grand que le verbe,

Et son nom c’est « MAMAN »


Mamie

Si j’écris tant de poèmes, 

C’est pour soulager mon cœur,

Il y a en moi, tant de douleur, 

De ne pouvoir te dire « je t’aime » ;

Mon amour pour toi n’a pas de prix 

Et à chaque tombée de la nuit,

Je pense à toi

Et à tout ce que j’ai vécu dans tes bras. 

Je repense à ta voix,

Celle qui me réconfortait quand j’étais mal, 

Tout simplement je repense à toi,

Toi, qui me faisais rire quand j’étais pâle. 

Tu as brisé mon cœur,

En décidant de partir ailleurs,

C’est ce qui a tant fait couler mes pleurs.

A cet instant, j’ai perdu le goût de vivre, 

J’aimerais simplement mourir,

Pouvoir m’enfuir et revoir ton sourire

Juste une dernière fois, me ferais moins souffrir 

Mamie je t’aime !


Hélas mon frère

Car rien de ce que renferme la terre

Ne troublera notre cœur dans la demeure de l’éternité, Lorsqu’on quitte son corps, on rompt aussi le charme 

Qui enchaîne le cœur aux richesses du monde.

Nous sommes avec toi, ……………, tu es avec nous, 

Avec nous tu montes à la source de la lumière éternelle,

Tu y oublieras toutes tes souffrances, tes chagrins, tes douleurs, 

Tu y coifferas une couronne de myrrhe, un diadème de clarté, Le voile de la création se lèvera devant tes yeux,

Secrets, mystères, énigmes insondables 

Procureront à ton âme une jouissance éternelle ;

Dans les hauteurs de l’univers, tu chanteras parmi les étoiles du matin.

Y.L Gordon


J’ai tout perdu

J’ai tout perdu ! Mon enfant par la mort, 

De ses beaux yeux, j’ai vu mourir la flamme 

Fermés pour le repos qui n’a point de réveil.

Comme échappé du ciel il passa dans le monde ; 

D’un ange il y montra la forme et les attraits.

Pour payer ce moment de douleur sans seconde, 

Mes pleurs devraient couler pour ne tarir jamais !

Petit enfant, doux trésor d’une mère, 

Gage adoré de mes tristes amours,

Tes beaux yeux en s’ouvrant un jour à la lumière 

Ont condamné les miens à te pleurer toujours ! 

A mes transports tu venais de sourire ;

Mes bras tremblants entouraient ton berceau. 

Le sommeil me surprit dans cet heureux délire … 

Je m’éveillai sur un tombeau.

C’est ici, sous ces fleurs qu’il m’attend, qu’il repose 

C’est ici que mon cœur se consume avec lui !

Marceline Desbordes-Valmore


Les récifs de nos aveux

Je veux tout dire 

Je veux être libre

Mais pourquoi me regardent-ils tous 

Avec leurs grands yeux qui voient tout 

Mais qui ne comprennent rien ? 

Comment me confier ?

Je marche sur le sable 

L’océan est le seul à qui je peux parler

Parler, crier, pleurer, chanter 

Je sais qu’il m’écoute, il t’écoute aussi

Il sait tout, mais il ne dit rien, 

Il entend tout, il voit tout

Il va partout 

Il se lève, il se couche

Nos secrets c’est aux oiseaux qu’il les raconte

Il est le seul sur le Terre 

A connaître les plus belles choses de partout.

Pierre de Givenchy


Il restera de toi

Il restera de toi 

Ce que tu as donné.

Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi, de ton jardin secret, 

Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.

Ce que tu as donné 

En d’autres fleurira. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert 

Entre les bras ouverts un matin au soleil.

Il restera de toi ce que tu as perdu 

Que tu as attendu plus loin que les réveils,

Ce que tu as souffert 

En d’autres revivra. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée, 

Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.

Il restera de toi ce que tu as semé 

Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.

Ce que tu as semé 

En d’autres germera. 

Celui qui perd sa vie 

Un jour la retrouvera

Simone Veil


Tout sera bien

Je sors de ce monde, mais pourquoi sortirai-je 

de votre esprit ?

Je suis simplement passé dans la pièce à côté. 

Je suis moi, vous êtes vous.

Le lien qui nous a uni sera toujours le même, 

ce que j’étais pour vous, je le suis encore.

Quand vous parlez de moi, ne prenez pas un ton 

triste ou solennel.

Continuez de rire à ce qui nous faisait rire ensemble 

Vivez, souriez et quand vous pensez à moi, appelez-moi Maman, Mamie, …………..,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.

Que mon nom soit prononcé sans effort ni retenue. 

Ainsi je serai à vos côtés, là, juste sur l’autre bord du chemin.

Tout sera bien.


Le temps qui passe

Le temps qui passe 

Et les années qui s’effacent.

Le temps qui passe 

Et nous laisse seuls devant la glace.

Les rides au bord des yeux 

Et dans nos cœurs nos souvenirs.

Le temps passe silencieux 

D’un avenir que l’on ne peut définir.

Il passera le temps 

Il volera notre jeunesse

Il volera notre vigueur d’antan 

A l’affût de la moindre faiblesse.

Il passe et passera toujours

Mais il ne volera point sa fraîcheur 

Ne rongera point de son cœur son amour, 

Ne volera point ni sa grâce ni sa douceur.

Il passe et passera encore 

Mais ça nous est bien égal, 

Elle restera comme à l’aurore 

De sa beauté sans égal.


Poussières d’Etoiles

Fort comme l’attraction des astres, 

L’amitié et l’amour entre nous.

Rapide comme la lumière, le passage d’une vie.

Mystérieux comme l’univers, 

Le trajet qui fait ce que nous sommes.

Mais plus long qu’une éclipse, 

L’absence de ceux qu’on aime. 

Moins régulier que les marées, 

Ces souvenirs qui reviennent 

Et que nous avons partagés.

Intenses, ces minutes chargées d’une vie 

Qu’il nous faut résumer à la hâte, 

Une fois pour toutes et tous.

Nous ne sommes que poussières d’étoiles, 

Appelés à briller juste un moment.

Maintenant que tu t’éloignes, 

Je te sens plus proche que jamais

Et jamais tu ne fus plus serré(e) contre moi, 

Comme la peine contre ma gorge.

Je voudrais te parler encore, mais à quoi bon : 

Ce que nous avons à nous dire

N’a besoin que d’une simple étreinte

Que tu viens de trouver, 

Alors que moi je cherche encore.


Nature généreuse

Les fées, penchées sur ton berceau 

T’avaient donné la force et le courage.

Plus tard, par modestie, tu aimais dire seulement 

Que la nature, pour toi, fut généreuse.

Tes coups de mains, étaient aussi francs que tes saluts. 

Tes gestes simples mais efficaces,

Amélioraient le quotidien de chacun, 

Et bien souvent serviable, rimait avec aimable.

Pour supporter les épreuves de la vie, 

Endurer les douleurs du corps et de l’esprit,

Ou encore surmonter les difficultés du labeur et réussir les entreprises,

Avec toi, le courage faisait bon ménage.

A nous maintenant de museler notre peine, 

Serrons les dents tant l’émotion est forte.

Toi que nous aimons tant, prête-nous ton courage 

Pour accepter cette immense tristesse.


Des pas sur le sable

Cette nuit j’ai fait un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage avec le Seigneur. Dans le ciel, apparaissaient les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière, et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.

Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y

avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie…

Je l’ai donc interrogé : « Seigneur…tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas sur le sable. 

Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi ».

Et le Seigneur répondit : « Mon Fils, tu m’es tellement précieux !... Je ne t’aurais jamais abandonné !... Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien, c’était moi qui te portait ».

Ademar de Barros


Pour un nouveau voyage

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme des pas qui s’arrêtent.

Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage…

Quelqu’un meurt,

Et c’est comme une porte qui claque.

Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un arbre qui tombe.

Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle…

Quelqu’un meurt, 

Et c’est comme un silence qui hurle.

Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie…

Benoît MARCHON


Un voilier passe

Je suis debout au bord de la plage. 

Un voilier passe dans la brise du matin, 

Et part vers l’océan.

Il est la beauté et la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mes côtés me dit : »Il est parti ! »

Parti vers où ?

Parti de mon regard, c’est tout ! 

Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui !

Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : 

« il est parti ! » 

Il y en a d’autres, 

le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, 

S’exclament avec joie en disant : 

« Le voilà ! »

William Blake

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